Un accord sur le climat "difficile" en 2010, selon Yvo de Boer
Mardi 23 février, 17h09
Parvenir en 2010 à un accord sur le climat s'annonce très "difficile", prévient le Néerlandais Yvo de Boer, responsable de l'Onu pour le climat, dont le successeur devrait être, selon lui, issu d'un pays en voie de développement.
"Je pense que cela va être très difficile" de parvenir à un accord lors de la conférence organisée du 29 novembre au 10 décembre 2010 à Cancun au Mexique sous l'égide de l'Onu, a estimé le secrétaire exécutif de la Convention-Cadre des Nations Unies sur le changement climatique lors d'une interview à Reuters Télévision.
Beaucoup de pays ont été déçus par le précédent sommet de Copenhague de décembre qui n'a pas réussi à déboucher sur un nouvel accord légalement contraignant pour succéder au protocole de Kyoto existant.
Selon De Boer, les pays en voie de développement veulent savoir ce que va impliquer le traité "en termes d'obligations et ce qu'il va leur apporter en termes financiers et technologiques, avant de prendre des mesures et de dire 'oui nous voulons travailler autour d'un traité légalement contraignant'".
"Je pense donc que la première étape sera de parvenir à une bonne structure et je pense que cela pourra être fait au Mexique. La prochaine étape serait de décider d'un traité fondé sur cette architecture".
Lundi, les pays jouant un rôle-clé dans les négociations ont décidé d'ajouter au calendrier une session supplémentaire à Bonn, en Allemagne, du 9 au 11 avril avant une série de discussions également à Bonn du 31 mai au 11 juin. Selon des responsables de délégations, cette décision est le signe d'une volonté de travailler à la mise en place d'un traité.
PAYS EN VOIE DE DÉVELOPPEMENT
De Boer a indiqué que le choix de son successeur revenait au secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon.
"Je pense qu'il serait plutôt utile d'avoir quelqu'un issu d'un pays en voie de développement", a-t-il toutefois déclaré.
Jusqu'à présent, 100 pays ont signé l'accord de Copenhague qui prévoit de limiter la hausse des températures à 2°C par rapport à l'ère préindustrielle et offre la perspective de 100 milliards de dollars d'aide annuelle aux pays pauvres à partir de 2020.
"Nous entrons dans une phase qui est plus en rapport avec la mise en application, la façon d'intégrer les pays en voie de développement et la reconnaissance de la coopération et de l'adaptation".
De Boer quittera son poste le 1er juillet pour rejoindre le cabinet de consultants KPMG.
"J'ai toujours dit que je pensais que la solution ultime en matière de changement climatique devait venir du secteur privé, dans des limites tracées par les gouvernements, mais venir du secteur privé", a-t-il dit.
Parvenir en 2010 à un accord sur le climat s'annonce très "difficile", prévient le Néerlandais Yvo de Boer, responsable de l'Onu pour le climat, dont le successeur devrait être, selon lui, issu d'un pays en voie de développement.
"Je pense que cela va être très difficile" de parvenir à un accord lors de la conférence organisée du 29 novembre au 10 décembre 2010 à Cancun au Mexique sous l'égide de l'Onu, a estimé le secrétaire exécutif de la Convention-Cadre des Nations Unies sur le changement climatique lors d'une interview à Reuters Télévision.
Beaucoup de pays ont été déçus par le précédent sommet de Copenhague de décembre qui n'a pas réussi à déboucher sur un nouvel accord légalement contraignant pour succéder au protocole de Kyoto existant.
Selon De Boer, les pays en voie de développement veulent savoir ce que va impliquer le traité "en termes d'obligations et ce qu'il va leur apporter en termes financiers et technologiques, avant de prendre des mesures et de dire 'oui nous voulons travailler autour d'un traité légalement contraignant'".
"Je pense donc que la première étape sera de parvenir à une bonne structure et je pense que cela pourra être fait au Mexique. La prochaine étape serait de décider d'un traité fondé sur cette architecture".
Lundi, les pays jouant un rôle-clé dans les négociations ont décidé d'ajouter au calendrier une session supplémentaire à Bonn, en Allemagne, du 9 au 11 avril avant une série de discussions également à Bonn du 31 mai au 11 juin. Selon des responsables de délégations, cette décision est le signe d'une volonté de travailler à la mise en place d'un traité.
PAYS EN VOIE DE DÉVELOPPEMENT
De Boer a indiqué que le choix de son successeur revenait au secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon.
"Je pense qu'il serait plutôt utile d'avoir quelqu'un issu d'un pays en voie de développement", a-t-il toutefois déclaré.
Jusqu'à présent, 100 pays ont signé l'accord de Copenhague qui prévoit de limiter la hausse des températures à 2°C par rapport à l'ère préindustrielle et offre la perspective de 100 milliards de dollars d'aide annuelle aux pays pauvres à partir de 2020.
"Nous entrons dans une phase qui est plus en rapport avec la mise en application, la façon d'intégrer les pays en voie de développement et la reconnaissance de la coopération et de l'adaptation".
De Boer quittera son poste le 1er juillet pour rejoindre le cabinet de consultants KPMG.
"J'ai toujours dit que je pensais que la solution ultime en matière de changement climatique devait venir du secteur privé, dans des limites tracées par les gouvernements, mais venir du secteur privé", a-t-il dit.